Nous avons rencontré Samuel sur l’un des stands du salon de l’immobilier de Toulouse, en mars 2017. Il nous a accordé une interview, évoquant son parcours et détaillant son métier de promoteur immobilier.
Sommaire
- Bonjour, Samuel, peux-tu nous expliquer comment tu en es arrivé à exercer cette activité ?
- C’est un métier qui touche à plusieurs domaines ?
- Comment sélectionnez-vous les terrains destinés à accueillir vos opérations ?
- …Aux craintes des vendeurs ? Pouvez-vous développer ?
- Qu’auraient-ils à y gagner ?
- Quel conseil pouvez-vous donner à des personnes souhaitant se séparer d’un terrain ?
Bonjour, Samuel, peux-tu nous expliquer comment tu en es arrivé à exercer cette activité ?
“J’ai obtenu mon baccalauréat en 1995, l’année de la réforme avec toutes les nouvelles filières. J’étais en terminale S, avec comme spécialité la biologie. J’ai ensuite réalisé un BTS profession immobilière, puis une licence professionnelle. J’ai commencé à travailler en tant qu’agent immobilier chez Monné-Decroix. Cela a plutôt bien marché et j’ai évolué jusqu’à devenir responsable des programmes, en 2008. Nous nous sommes associés, avec deux amis, en 2013, afin de créer notre propre structure. Nous trouvons des terrains, bâtissons des programmes et les commercialisons.”
C’est un métier qui touche à plusieurs domaines ?
“Complètement. Nous avons d’ailleurs rapidement dû requérir l’aide de bureaux d’études et de services juridiques afin de nous aider dans certains domaines techniques. La promotion mêle architecture, urbanisme, droit, commerce, techniques de construction et financements. Cela nous amène à développer nos compétences.”
Comment sélectionnez-vous les terrains destinés à accueillir vos opérations ?
“C’est le fruit d’études assez poussées. Nous prenons tout en compte : sa situation, son potentiel constructible et les perspectives de commercialisation. Nous devons notamment analyser les réglementations et les futurs projets inhérents à la commune, voire au quartier. Nous faisons ensuite face à la concurrence des autres promoteurs, voire aux craintes des vendeurs…”
…Aux craintes des vendeurs ? Pouvez-vous développer ?
“Oui bien sûr. Les promoteurs ont mauvaise réputation. Les négociations concernant une vente sont réputées longues, ce qui est vrai, et difficiles, ce qui n’est pas obligatoirement le cas. Certains privilégient les particuliers et ce n’est pas évident de les convaincre d’entamer des discussions.”
Qu’auraient-ils à y gagner ?
“Les promoteurs sont souvent disposés à mettre davantage qu’un particulier afin d’acquérir un terrain, voire une maison et son terrain. Cela est justement dû aux études effectuées au préalable, lesquelles lui donnent une valeur précise de son potentiel constructible.”
Quel conseil pouvez-vous donner à des personnes souhaitant se séparer d’un terrain ?
“Entourez-vous de personnes compétentes, qui connaissent l’immobilier et ont des notions en termes d’urbanisme et de droit. Puis sondez plusieurs promoteurs et mettez-les en concurrence. Soyez ensuite attentif au contenu du contrat de vente, et particulièrement aux clauses suspensives. Ou alors, plus simplement, contactez-moi et je m’occupe de tout (rires).”
Merci d’avoir répondu à nos questions, Samuel, et bonne chance pour la suite.